J’ai entendu dire que l’hypnose ne soignait pas vraiment et que d’autres symptômes réapparaissaient quelque temps après le traitement...

Vous parlez de "substitution de symptôme". C’est quelque chose qui arrive très fréquemment en hypnose classique, car l’expression du symptôme premier a été "étouffé" sans que l’on prenne garde à en traiter l’origine. Si un trouble ou une maladie survient, ce n’est pas pour rien : une partie de vous a quelque chose à dire. Il y a "un truc" qui coince, qui ne "va pas" correctement... Si vous l’empêchez de s’exprimer, en traitant l’effet et non la cause, le symptôme et non le motif, alors le corps et l’esprit trouveront une meilleure manière de vous faire passer le message ! Même si cela doit vous faire très très mal. Car c’est une question de survie pour l’organisme.

En Hypnose Ericksonienne, les structures de techniques sont telles que toute la résolution du problème est faite par le patient lui-même, à un niveau inconscient.

Donc, si le problème n’est pas physiologique (une jambe cassée, par exemple !) et si la séance est correctement conduite, tant techniquement que philosophiquement, il n’y a que très rarement substitution de symptôme. De nombreux chercheurs l’ont prouvé : Wolberg en 1964, Hartland en 1975, Kroger en 1977, Araoz en 1982...
A vrai dire, aucun de mes patients n’a jamais fait de " substitution de symptôme ", mais cela doit sans doute exister !... :-)